Au
delà des risques d'empoisonnement causés par une confusion entre une
espèce comestible, et une espèce toxique lui ressemblant, ou une
sur-consommation occasionnelle (voir les cas de Clitocybe amoenolens,
le "Clitocybe à odeur agréable" confondu avec le Clitocybe en entonnoir
ou avec le Clitocybe inversé, et celui de Tricholoma equestre, le
"canari", le "bidaou", dont la consommation lors de plusieurs repas
successifs a causé des cas d'empoisonnement graves, dont certains
mortels), on tiendra compte du fait que les notions de comestibilité et
de toxicité ne peuvent être considérées comme exhaustives, les
réactions individuelles ne devant pas être sous-estimées. Par ailleurs,
un champignon réputé comestible, peut s'avérer nocif si le terrain où
il a été récolté possède un passif environnemental de pollution, quelle
qu'en soit la nature: un sol pollué peut transmettre des éléments
toxiques aux plantes qui y croissent, et les champignons sont
particulièrement accumulateurs de métaux lourds, qui se retrouvent
souvent dans les sols pollués. Une autre pollution invisible peut venir
d'accidents nucléaires.
TOUT CECI POUR RAPPELER QUE LA CONSOMMATION DE CHAMPIGNONS SAUVAGES NE DOIT SE FAIRE QU'AVEC UNE EXTRÊME PRUDENCE...